Nakajima Akane - capitaine de police

Elle est énergique, il faut toujours qu'elle bouge, elle a du mal à rester assise sur une chaise. Parfois, elle est fatiguée à la fin de la journée, mais il faut encore qu'elle bouge... Elle est aussi très compréhensive, elle aime prendre le temps nécessaire pour parler et surtout écouter les gens. Elle trouve qu'il est important de bien savoir être là pour eux afin de les aider au mieux. Parfois, elle en fait sans doute un peu trop, mais bon, elle a un côté perfectionniste, alors cela ne l'aide pas du tout. Cependant elle est aussi forte, même si elle a parfois des faiblesses. Elle ne tient pas vraiment à les montrer afin de ne pas montrer qu'elle est faible par moment. Surtout lorsqu'elle a des affaires qui la touche particulièrement, elle peut se montrer bornée, dans le sens où elle ne lâchera rien afin de trouver le ou les coupables. De plus très volontaire, elle espère toujours pouvoir aider les gens. C'est ainsi de cette façon qu'elle se sent le mieux. Néanmoins, il lui arrive de se montrer très maniaque, c'est dans ces moment-là qu'elle se rassure lorsqu'elle n'y arrive pas. Il ne faut pas non plus l'agacer, sinon, vous aller l'entendre râler ! C'est ça façon à elle de s'exprimer si on l'attaque... Il ne faut pas d'ailleurs s'attaquer à sa famille ou ses amis, parce qu'elle ne va pas apprécier du tout. Elle risque de se montrer en mode énervée, il vaut mieux pour vous de vous en aller vite fait bien fait.... Patiente, elle peut encaisser les coups et attendre le bon moment pour vous donner le change. Il ne faut pas non plus croire qu’elle est insensible ou quoi, elle est juste humaine… Il est important pour elle d’essayer de se mettre à la place des autres afin de comprendre ce qu’ils peuvent ressentir.

Je suis née il y a vingt-huit ans, dans une ville nommée Sapporo. Sur l’île d’Hokkaido, je profite du temps frais, froid, et de la neige en hiver, cela ne me dérange pas du tout, j’y suis habituée. Depuis mon enfance, je fais des balades dans la montage avec mon père et ma mère le week-end surtout le dimanche après-midi après le repas. Fille unique, ma mère n’a jamais pu ravoir d’autres enfants après moi après la perte de mon frère jumeau, j’ai alors grandit dans un amour inconditionnel. Je suis choyée, aimée, ma famille s’entend au mieux. Mes parents ont toujours eu le temps de m’acheter des choses et de faire au mieux même si nous n’avions pas beaucoup d’argent.

Je peux vous dire que j’ai toujours eu la sensation de manque pour la perte de mon frère jumeau. Comme si au moi, j’ai comme ce vide que je dois combler en faisant pas mal de choses avec mon énergie débordante. Le football me plait bien durant mon enfance, je peux courir, jouer avec les garçons et surtout les battre ! Ce que j’apprécie le plus au monde… J’arrive enfin à canaliser mon énergie après avoir continué ce sport. Je ne sais pas quoi vous dire non plus à part que mon père à partir de mon adolescence que je commence les arts martiaux pour me calmer aussi.

Tous les matins, je commence par une heure de yoga suivit d’une heure de thaï chi pour me muscler encore plus. Mais, je dois dire que je me demande bien comment est-ce que je peux faire pour réussir à rester calme comme ça. J’ai un surplus de chi comme on dit, et d’après mon père de maître, je dois trouver des solutions pour ne pas trop m’emporter comme ça. Maintenant, je trouve que suis devenue patiente, je supporte mieux les choses sauf si on s’attaque à ma famille. Je peux comprendre que nous avons tous des avis différents et qu’il est aussi nécessaire de ne pas trop se prendre la tête avec les gens.

C’est lors d’une de mes balades en ville où j’ai vu un policier arrêté un méchant voleur que j’ai eu l’idée de devenir aussi policier. Ce monsieur a eu la chance et surtout le courage pour moi adolescente de mettre la main sur un coupable. J’ai vu la scène de l’autre côté de la rue, et je suis encore heureuse en me souvenant de ce merveilleux acte de bravoure. C’est en rentrant le soir que j’ai annoncé à mes parents que je serais à mon tour policière. Ils furent un peu choqués au début, mais en discutant, ils ont compris que c’est le métier qui est fait pour moi et canaliser mon énergie débordante.
Adolescente, je ne passe plus trop de temps avec les jeunes hommes asiatiques. Je dois dire que je suis étonnée de voir que les européens m’intéressent plus que les japonais. Le diplôme en poche, je prends mon senta pour aller dans une école de police à Tokyo. J’ai beaucoup apprécié passer ces belles années là-bas. Je me dis que je regrette un peu parfois cette période de ma vie où j’ai relativement bien grandit et pris mon autonomie. En tous les cas, je me rends compte que la vie parfois peut donner pas mal de surprise.

Mutée à Osaka, je fais la rencontre d’un jeune homme Masato. J’ai beau éviter de le croiser, il faut toujours qu’il vienne me voir, c’est agaçant de sa part mais bon, je ne peux pas nier sa présence. Nous avons passé une merveilleuse année jusqu’au moment où la tromperie pointe le bout de son nez, un aller-retour en gifle bien placée clos la discussion vite fait bien fait. De nos jours, je suis lieutenant, je passe de bons moments, en tous les cas, je me fais bien respectée, et donc, je persiste à croire que je peux réussir dans ce métier.