Xu Mei Lin - Sa beauté n'a d'égale que sa folie

N’ayant jamais connu ses parents, Mei Lin a été élevée à Hong Kong par son grand-père. Ce dernier, sûrement pour compenser l’absence de ses parents, a toujours traité la jeune femme comme la 7e merveille du monde. Tout ce qu’elle voulait, elle l’obtenait. Ce qui lui donna un caractère bien trempé de petite princesse pourri gâtée. Mais, même si elle a été élevée dans le luxe et l’opulence, l’argent qui a servi à son éducation est de l’argent sale. Son grand-père est un des grands pontes de la mafia chinoise, et il est très respecté. Petit à petit, son statut au sein de la triade lui a permis de construire un véritable empire, misant sur les casinos et les hôtels, pour blanchir l’argent de la drogue et du trafic d’armes...

Mei Lin a grandi dans cet univers, entre légalité et illégalité, où le monde de la richesse, du luxe et de l’opulence, côtoyait celui des crimes, de la drogue et du sexe. Pas facile de grandir « normalement » dans ces conditions et ça n’a pas toujours été facile pour Mei Lin. Elle avait des difficultés pour comprendre le rôle de son grand-père et elle savait qu’il faisait des choses qui n’étaient pas bien et immorales… Elle le voyait bien… Même s’il essayait de la protéger, la jeune demoiselle était, malgré elle, témoin de bien des choses et cela lui laissa des séquelles. Son sens de la morale était brouillé et elle avait du mal à déterminer les limites de ce qui est bien et ce qui est mal.

L’événement le plus marquant qui bouleversa à jamais son sens de la morale se passa lorsqu’elle avait 15 ans. Un soir où elle était censée dormir, elle suivit son grand-père dans le sous-sol de la maison, là où elle n’avait pas le droit d’aller. Elle s’est cachée derrière une pile de carton et a vu son grand-père tabasser un homme avant de lui mettre une balle dans la tête. Choquée par la scène, Mei Lin n’avait pas parlé à son grand-père pendant plusieurs jours. Dans sa tête d’adolescente, des millions de questions tournaient en boucle. « Comment peut-il agir ainsi alors qu’avec elle, il est le plus gentil des grands-pères ? » « Qu’a bien pu faire cet homme pour mériter cela ? ». Mais ce qui la tracassait le plus, ce n’était pas le geste de son grand-père, c’était qu’elle avait trouvait ça presque excitant. Son grand-père avait toujours été son modèle, et elle voulait être comme lui, même si pour ça elle devait aussi devenir une criminelle. Elle voulait devenir aussi puissante que lui et un jour lui succéder. Elle ne voulait pas se contenter d’épouser un homme riche pour mener une vie luxueuse, mais sans but et sans intérêt. Mei Lin voulait être maître de son propre destin.

Lorsqu’elle en parla à son grand-père, ce dernier n’eut pas la réaction qu’elle espérait. Elle se doutait bien qu’il n’allait pas sauter au plafond, ce n’était pas l’avenir rêvé pour une femme. Mais, elle espérait au moins qu’il soit heureux qu’elle souhaite lui succéder. Après la révélation, Mei Lin fut envoyée dans des pensionnats privés et, bien que son grand-père ne lui ait jamais dit clairement, elle savait que c’était pour la tenir éloignée du monde de la mafia et pour qu’elle devienne une jeune femme convenable selon ses critères à lui. Il était d’accord pour qu’elle prenne sa place à la tête de l’entreprise et pour cela, il était prêt à lui payer la meilleure des éducations. Mais que Mei Lin fasse partie de la mafia, ça, il s’y refusait catégoriquement. Vexée que son grand-père lui dise non, la demoiselle était encore plus déterminée à lui prouver qu’il avait tort et qu’une femme pouvait faire partie des puissants de ce monde.

En grandissant, Mei Lin devint de plus en plus belle et, elle comprit très vite que cela jouait en sa faveur. Car, personne ne se méfiait d’elle et, ils étaient tous captivés par son incroyable beauté. Mais, plus ils la vénéraient, plus elle les méprisait. Surtout les garçons, qui la regardaient comme un bout de viande. Elle détestait avoir l’impression d’être un objet et elle le fit très vite comprendre à ses camarades du pensionnat. En cachette de son grand-père, elle utilisait l’argent de poche qu’il lui envoyait chaque semaine pour prendre des cours d’arts martiaux et c’était une très bonne élève, probablement la meilleure. À mesure que ses capacités à se défendre progressaient, sa confiance en elle augmentait et elle ne laissait personne lui dicter sa conduite. Rapidement, elle montra sa supériorité aux autres élèves et n’hésitait pas à remettre à leur place, violemment, les garçons qui osaient faire des remarques déplacées aux filles. Mei Lin réussit à embarquer d’autre fille de son pensionnat dans sa vendetta contre le sexe masculin, et le groupe de jeune femme était à la fois respecté et craint par leurs pairs.

Malgré les nombreuses fois où son grand-père fut convoqué par le principal du pensionnat parce que Mei Lin était soupçonné d’avoir frappé un autre élève, elle réussit à être diplômée. Et fut même major de promo car, elle savait que si elle obtenait les meilleurs notes possible, son grand-père ne pourrait pas lui reprocher son comportement. Et, elle continua jusqu’à l’université, où elle obtint un diplôme sans importance. Une fois qu’elle avait remplit les conditions exigées par son grand-père, la jeune demoiselle réussit à convaincre son grand-père de lui donner une chance de prouver qu’elle pouvait se faire une place dans la triade bien que ce soit un milieu d’homme. C’est ainsi qu’elle se retrouva dans un avion en direction d’Osaka. Elle en avait entendu parlé et elle savait que cette ville japonaise était devenue une plaque tournante pour les mafias et que toutes les organisations internationales se disputait une part du gâteau et, elle aussi en voulait un morceau. Mais, elle n’allait pas y arriver seule et elle allait avoir besoin de soutient. Pour ce faire, elle a rejoint un groupe de jeune femme qui se battent aussi contre la suprématie masculine, les K.OS. Et, grâce à l’influence des K.OS, elle a pu ouvrir une petite affaire très florissante. La jeune demoiselle est maintenant à la tête d’un salon de massage qui propose des soins très particuliers, si vous voyez ce que je veux dire.